La Nouvelle-Zélande et la France

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Introduction

La Nouvelle-Zélande et la France entretiennent des relations chaleureuses dans de nombreux domaines. Nos deux pays ont une longue histoire de coopération, que ce soit les liens personnels et profonds, forgés pendant la première et la seconde guerre mondiale, au cours desquelles des soldats néo-zélandais et français ont combattu et sont morts pour une cause commune, ou les contacts étroits avec la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française dans le Pacifique sud. Aujourd’hui, cette coopération regroupe un éventail d’activités allant de la surveillance maritime dans le Pacifique, à une contribution bilatérale sur des questions multilatérales ayant trait notamment à l’Antarctique et aux Nations unies, à des opérations dans le maintien international de la paix, des exercices de défense et à des projets communs dans le secteur des sciences, de la culture et du commerce. La France est pour la Nouvelle-Zélande un contact privilégié par le rôle fondamental qu’elle joue au sein de l’Union européenne et comme Membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies.

Les vins français, la cuisine, la culture et la langue française motivent de nombreux néo-zélandais à venir en France métropolitaine, en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française, chaque année. Ces liens, ainsi que des contacts plus formels, expliquent les relations positives qui unissent nos deux pays. Le programme Visa Vacances Travail (VVT) entre la France et la Nouvelle-Zélande, qui a permis à plus de 30.000 jeunes français d'aller vivre et travailler en Nouvelle-Zélande depuis sa mise en place en 1999, et le travail réalisé par le Fonds d’amitié France/Nouvelle-Zélande contribuent au développement de ces liens. Le nombre de ressortissants français se rendant en Nouvelle-Zélande ne cesse de croître chaque année.

Commémorations

L’Ambassade de Nouvelle-Zélande à Paris est profondément impliquée dans les cérémonies de commémoration de la première et la seconde guerre mondiale en France. Il est en effet important d’honorer la mémoire des nombreux soldats néo-zélandais qui se sont battus sur le sol français et y ont trouvé la mort, et d’exprimer les liens d’amitié qui unissent depuis longtemps ces deux pays. Preuve en est la décision prise par le gouvernement français en 1998 d’accorder la Légion d’honneur à tous les survivants néo-zélandais de la première guerre mondiale. En février 1999, la ville de Le Quesnoy a ouvert La maison quercitaine de Nouvelle-Zélande, un centre de documentation et d’information visant à promouvoir les liens unissant nos deux pays.

En France métropolitaine, les cérémonies de l’Anzac Day ont lieu chaque année à Longueval et au Quesnoy le dimanche le plus proche du 25 avril.

Les principaux champs de bataille français où se sont battus les néo-zélandais se trouvent dans la Somme et le département du Nord. La Commonwealth War Graves Commission (CWGC)(external link) gère des registres sur les soldats néo-zélandais tués pendant les deux guerres mondiales et qui sont enterrés dans ces cimetières.

Des cérémonies ont aussi lieu en Nouvelle-Calédonie, à Nouméa, à Bourail où se trouve le cimetière des néo-zélandais morts dans le Pacifique et à Plaine des Gaiacs.

Le Quesnoy

Le Quesnoy a été pendant quatre ans une ville de garnison allemande. Le 4 novembre 1918, les fusilliers de la New Zealand Rifle Brigade ont assailli la ville en escaladant ses remparts et ont capturé le commandant allemand et plus de 1000 hommes de sa garnison. Sur la muraille prise d’assaut par les soldats néo-zélandais a été fixée une plaque commémorative témoignant de cet événement et de la mort des 90 néo-zélandais qui y perdirent la vie.

Un des vitraux de l’église du Quesnoy représente la bataille de Gallipoli, la première bataille impliquant les forces néo-zélandaises pendant la première guerre mondiale, et celle du Quesnoy, la dernière bataille des forces néo-zélandaises pendant la guerre de 1914-18.

Les liens entre la Nouvelle-Zélande et Le Quesnoy sont particulièrement étroits. Le Quesnoy s'est jumelé avec la ville de Cambridge en 1998 et des délégations de Quercitains se rendent regulièrement en Nouvelle-Zélande. 

Pour se rendre à Le Quesnoy au départ de Paris : prenez l'autoroute A1 vers le nord et suivez les panneaux indiquant Valenciennes/Bruxelles. A l'approche de Valenciennes, prenez la sortie Maubeuge/Le Quesnoy et suivez les panneaux indiquant la N4 puis la D934 jusqu'à Le Quesnoy. Les trains de Paris (Gare du Nord) à Le Quesnoy peuvent être réservés en avance à la SNCF.

Longueval

Le monument aux morts néo-zélandais a été érigé à l’endroit atteint par la Division néo-zélandaise qui s’était fixée cet objectif lors de la première bataille de la Somme et à partir duquel a été lancée l’attaque, couronnée de succès, sur Flers, le 15 septembre 1916.

Pour vous rendre à Longueval au départ de Paris : prenez l’autoroute A1 vers le nord et suivez les panneaux indiquant Valenciennes/Bruxelles. Prenez la sortie 13.1 pour Albert. Après avoir passé le péage, prenez la deuxième sortie et suivez la D938 vers Albert/Bray-sur-Somme/Curlus/Combles. Puis tournez à droite et suivez la D197 vers Longueval (juste avant Maricourt).

Caterpillar Valley

Quelques minutes en voiture de Longueval, se trouve un bois tout en longueur baptisé le Caterpillar Wood par ceux qui se sont battus là. En amont d’une vallée toute proche, se trouve le cimetière de Caterpillar Valley et les tombes de 125 néo-zélandais. Dans le cimetière a été érigé un monument aux morts élevé à la mémoire des soldats de la Division néo-zélandaise, 1 205 au total, qui ont été tués dans les batailles de la Somme en 1916 et dont les corps n’ont jamais été retrouvés. Le monument aux morts a la forme d’un mur constitué de onze panneaux sur lesquels figurent les noms des disparus.

Arras

En 1916, la New Zealand Tunnelling Company est arrivée à Arras pour relier des systèmes de grottes naturelles sous la ville et en prolonger les galeries jusqu’au no-man's land. De là, les troupes pouvaient faire surface et avoir un accès immédiat aux tranchées ennemies. En 1917, les galeries s'étendaient à proximité des lignes allemandes. En avril de cette année, 20.000 troupes britanniques et du Commonwealth se déversèrent des sorties de la galerie que l’on venait de faire exploser débutant ainsi la Bataille d’Arras.

Suite à la redécouverte des galeries en 1996, il est apparu que les tunneliers néo-zélandais avaient fait coïncider l’emplacement des caves avec des villes néo-zélandaises : du Nord au Sud, de Russell en passant par Auckland, New Plymouth, Wellington, Nelson, Blenheim, Christchurch, Dunedin et enfin Bluff. Les noms sont encore gravés dans les murs de craie. Le musée Carrière Wellington(external link) a ouvert à Arras en mars 2008 et propose des visites du réseau de caves, y compris des grottes.

Le guide "La Nouvelle-Zélande sur le Front occidental, 1916-1918"

L’ambassade de Nouvelle-Zélande à Paris a publié un guide de 42 pages intitulé “La Nouvelle-Zélande sur le Front occidental, 1916-1918”. Les mouvements et les batailles auxquelles a pris part la New Zealand Division pendant la Grande Guerre y sont retracés. Il inclut également des informations sur les principaux mémoriaux néo-zélandais à la mémoire de ceux tombés au combat dans le nord de la France et la Belgique. Le guide est disponible gratuitement sur demande, y compris pour les groupes. Veuillez nous contacter(external link) pour obtenir une copie.

Relations culturelles

La Nouvelle-Zélande a depuis longtemps entretenu des contacts avec la France sur le plan des arts créatifs, de la musique, de la danse, et des sports, ce qui a conduit à la conclusion d’un accord culturel, en 1977. De nombreux échanges scientifiques, éducatifs, sportifs et culturels ont lieu maintenant avec la France et les territoires français du Pacifique. Le rugby a toujours été un trait d'union entre la France et la Nouvelle-Zélande; équipes qui se retrouvent souvent sur le terrain. Le français reste la langue étrangère la plus couramment enseignée en Nouvelle-Zélande et les liens linguistiques et culturels attirent tous les ans de nombreux néo-zélandais en France, en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française.

Fonds d’amitié France/Nouvelle-Zélande

Le Fonds d’amitié France/Nouvelle-Zélande a été créé lors de la visite officielle de l’ancien Premier Ministre français, Michel Rocard, en Nouvelle-Zélande en 1991. Le Fonds, qui a été clôturé en 2019, a financé de nombreux projets qui répondaient à l’objectif qui lui avait été fixé : “promouvoir des relations étroites et amicales entre les ressortissants français et néo-zélandais."

Coopération dans l'éducation et la science

Education

La France est l’un des principaux pays d’origine des étudiants internationaux de Nouvelle-Zélande. La plupart étudient dans des établissements de formation privés, et la majorité en langue anglaise.

Le France-New Zealand Bilateral Education Cooperation Arrangement fut signé à Paris en septembre 2013 et une coopération académique renforcée pour améliorer la qualité de la recherche et de l’éducation universitaire a été la base du New Zealand–France Academic Links Agreement, signé en novembre 2013. L'accord englobe le personnel universitaire et les échanges d’étudiants en facilitant les liens entre les universitaires dans l’enseignement et la recherche. Avec environ 55 relations officielles entre des universités néo-zélandaises et françaises en place, l’accord officialise et complète la relation de longue date entre le deux pays dans la sphère éducative.

La France offre un ensemble de bourses pour des étudiants néo-zélandais désirant étudier en France.  Erasmus+ donne à des établissements d’enseignement supérieur néo-zélandais et à leurs partenaires français la possibilité de faire des échanges universitaires financés par la Commission européenne.

Le programme "Dumont d'Urville" pour les sciences et les technologies

En novembre 2005, un accord fut signé afin de promouvoir et soutenir la coopération scientifique et technologique entre les chercheurs néo-zélandais et français, aussi bien dans le domaine public et privé que non-gouvernemental. Le nom du programme rappelle l'importante contribution scientifique faite durant les expéditions en Nouvelle-Zélande de l'explorateur français Jules Sébastien César Dumont d'Urville au début du 19e siècle.

Une somme annuelle pouvant aller jusqu'à 90.000 dollars néo-zélandais est allouée au Programme Dumont d'Urville(external link) pour la recherche dans les domaines de l'alimentation, l'agriculture et la pêche, les biotechnologies, les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique, la biodiversité et les nanosciences. Ce programme est géré par la Royal Society of New Zealand(external link).

Le Pacifique Sud & l’Antarctique

Le Pacifique sud

La France est pour la Nouvelle-Zélande un partenaire essentiel dans le Pacifique sud. La proximité géographique - la Nouvelle-Calédonie est le plus proche voisin de la Nouvelle-Zélande - se prête au développement des relations de travail étroites sur des sujets essentiels pour la région. Avec la fin des essais nucléaires français dans le Pacifique et la décision de Paris de signer les Protocoles de dénucléarisation du Pacifique sud en 1996, les deux pays ont pu tourner la page pour permettre une coopération accrue dans de nombreuses et différentes sphères.

La France et la Nouvelle-Zélande coopèrent au sein d’organisations régionales comme la Communauté du Pacifique, le plus ancien organisme régional de coopération du Pacifique sud, et le Programme régional sur l’environnement dans le Pacifique Sud (le SPREP(external link)) dans le but d’apporter une assistance au développement dans la région. L’assistance en matière de catastrophe et de surveillance maritime sont aussi des domaines dans lesquels la Nouvelle-Zélande et la France coopèrent, comme dans le secteur de la défense. Avec la mise en application de l'Accord de Nouméa en 1998 et les nouvelles dispositions constitutionnelles actuellement en cours en Polynésie française, des liens encore plus étroits se forgent avec les territoires français d’Outre-mer qui s’impliquent de plus en plus dans la région au niveau économique, commercial et politique. 

L’Antarctique

En tant que signataires fondateurs du Traité de l’Antarctique, la France et la Nouvelle-Zélande ont de nombreux intérêts et des idées en commun, culminant par l’officialisation de cette relation en 1994 par un accord bilatéral sur la coopération dans l’Antarctique. L’accord en question qui concerne principalement la coopération scientifique a facilité la participation de la France aux projets de l’International Centre for Antarctic Information and Research (ICAIR) basé à Christchurch. Ces projets sont liés directement au Traité de l’Antarctique et comprennent notamment l’élaboration d’une banque de données sur le tourisme dans la région et la mise en place d’un annuaire de l’Antarctique.

La coopération avec la France s’est étendue au problème de la pêche illégale et non-réglementée à la ligne dans les mers australes. La France et la Nouvelle-Zélande, ainsi que d’autres pays concernés, se sont mis d’accord pour échanger des informations sur le non-respect de la loi et travailler ensemble pour réduire cette menace croissante à la gestion durable des pêcheries dans les mers australes.

Relations en matière de Défense

La coopération en matière de défense est un élément important dans les relations bilatérales entre la France et la Nouvelle-Zélande. La coopération est principalement centrée sur le Pacifique sud, mais a aussi joué un rôle important dans d’autres domaines, comme lors des opérations de maintien de la paix. Les forces armées françaises ont oeuvré aux côtés des soldats néo-zélandais pour apporter une aide humanitaire lors de l’intervention des Nations Unies au Timor oriental.

La coopération entre les forces armées néo-zélandaises et celles de Nouvelle-Calédonie (les FANC) est le pivot des relations de défense entre les deux pays. Un Protocole d’accord bilatéral a été signé en 1997, puis un accord de coopération en juin 1999, pendant la visite du général Lafourcade, alors commandant des FANC, en Nouvelle-Zélande. Ces instruments juridiques ont facilité les exercices de défense bilatéraux, intra et inter-armées, des deux pays dans le Pacifique.

La Nouvelle-Zélande et l'OCDE

Pour tous les rapports et statistiques de l'OCDE sur la Nouvelle-Zélande, cliquez sur http://www.oecd.org/fr/nouvellezelande/(external link).

Affaires et Commerce

La France est un partenaire commercial important pour la Nouvelle-Zélande avec environ 373 millions de dollars néo-zélandais de produits exportés en France en 2014. Les principales exportations incluent la viande ovine, les peaux de moutons, les filets de poisson et les médicaments. En 2014, la Nouvelle-Zélande a importé pour 1 billion de dollars néo-zélandais de marchandises en provenance de France, notamment des avions et les pièces d'aéronefs, des tracteurs, des véhicules automobiles, du vin et des médicaments.

De plus amples renseignements sur le commerce entre la France et la Nouvelle-Zélande sont disponibles sur le site de l'agence de développement économique (external link)NZTE(external link) ou également sur le site du Ministère néo-zélandais des affaires étrangères et du commerce.

Liens commerciaux :

Produits de la mer : New Zealand Seafood Industry Council(external link)

Moules de Nouvelle-Zélande : New Zealand Mussel Industry Council(external link)

Vins de Nouvelle-Zélande : New Zealand Wine(external link)

Equipement et matériel pour l'agriculture : New Zealand Agritech(external link)

Navigation de plaisance; bateaux et accessoires : New Zealand Marine Exporters Group (external link)

Produits et services de biotechnologie et pharmacie : NZBio(external link)

Promotion de la Nouvelle-Zélande comme lieu de tournage de films : Film New Zealand(external link)

Foires et salons en Nouvelle-Zélande : New Zealand Trade Fairs(external link)

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